Réponse à l'abbé Salenave concernant ses écrits contre Mgr Faure : Mgr Lefebvre et le nouveau droit canon

 L'abbé Salenave a envoyé un écrits à beaucoup de fidèles. Le titre de cet écrit est "crise libérale au séminaire de Morannes".
 
L'abbé Salenave reproche à Mgr Faure et à son séminaire de suivre la position (d'avant 2012) de la FSSPX concernant le nouveau code. En effet, il décrit ce texte d'un professeur du séminaire de Mgr Faure comme "une première trahison" : 
 
Comment la FSSPX a-t-elle utilisé le nouveau code en 2012 ? Je ne comprends pas. Quoi qu'il en soit, à propos du CIC 1983, ce que j'ai toujours soutenu, c'est que les traditionalistes, ayant le CIC 1917 comme principe et base, devons coordonner les deux codes. C'est ce que la FSSPX a décidé le 3 janvier 1992 ("Cor Unum" n° 41, mars 1992), et c'est exactement ce qu'on m'enseignait au séminaire quand Mgr Williamson en était recteur. Cette décision a été acceptée pacifiquement par tous les prêtres de la FSSPX pendant deux décennies jusqu'en 2012 (...).
 
Nous pensons que l'abbé Salenave se trompe et que cette position du séminaire de la SAJM est tout à fait conforme à celle de Mgr Lefebvre. Répondons lui par ce petit article, et démontrons que sa position est un cas isolé et n'est pas celle de la "Résistance". 


Selon Mgr Lefebvre, un nouveau code était-il utile ?

Concernant le nouveau droit canon, Mgr Lefebvre écrira : « Nous sommes malheureusement obligés de répondre que, malgré certaines modifications utiles, l’esprit qui a présidé à cette refonte générale est le même que celui qui a inspiré le changement des livres liturgiques, des catéchismes et de la Bible. » (Mgr Lefebvre, Lettre aux amis et bienfaiteurs, le 07 mars 1983)

C’est donc clair que selon lui, un nouveau code était utile.

Une source affirme que Mgr Lefebvre pensait qu’un nouveau code n’était pas nécessaire. Il s’agit d’une transcription française d’une conférence donnée en italien à Turin en 1984. La transcription est :

« Je voulais vous parler d’une nouveauté très grave : le nouveau Code de droit canonique. Je n’avais pas vu la nécessité d’un changement, mais enfin, si la loi était changée, elle était changée. »

 

 
 

Cette transcription n’est pas fidèle aux paroles de l’archevêque. C’est probablement involontairement qu’une erreur est survenue, mais il est important de ne pas tenir compte de cette transcription erronée pour étudier la position de Mgr Lefebvre sur cette question.

 

 Mgr Lefebvre ne parle aucunement de la nécessite ou non d’un nouveau droit canon dans cette conférence à Turin. En fait, aucune source ne permet d’affirmer que Mgr Lefebvre jugeait qu’un nouveau droit canon n’était pas nécessaire.

Quel droit canon Mgr Lefebvre utilisait-il ?

Mgr Lefebvre a toujours gardé le droit canon de 1917 comme code de référence. Sur ce point tous le monde est d’accord. En effet :

Au vu de ces citations, il est factuel que Mgr Lefebvre a toujours continué d’utiliser l’ancien code.

Même s’il ne l’utilisait pas, l’a-t-il accepté en principe ?

 Réponse de Monseigneur :

« Ce droit canon est inacceptable. » (Mgr Lefebvre, Conférence, 15 mars 1983, Écône)

« À  mon sens, il nous est impossible d’accepter en bloc le Droit Canon tel qu’il a été édité, parce qu’il est précisément dans la ligne de Vatican II et dans la ligne des réformes de Vatican II » (Conférence, 15 mars 1983, Écône)

Il est parfois affirmé à tort que Mgr Lefebvre était un « lion rugissant » devant ses séminaristes, et une « larve » devant les autorités romaines. Cassons ce mensonge en montrant que Mgr Lefebvre tenait le même discours « ad extra ». Ces paroles fortes concernant le nouveau droit canon, le cardinal Ratzinger y a eu droit, dans une lettre de Monseigneur.

« De même en plusieurs points de première importance le nouveau Code de Droit Canon est inacceptable par son opposition au Magistère définitif de l'Eglise » (Lettre de Mgr Lefebvre au Cardinal Ratzinger, 17 avril 1985)

Monseigneur nous explique que ce droit est inacceptable, on ne pas peut dire « ce code est la mesure et la règle ». Cependant, si Mgr Lefebvre précise qu’il ne nous est pas possible d’accepter le nouveau code en bloc, cela implique qu’il ne nous est pas possible de nier ses points justifiés et bons.

Mgr Lefebvre dira :

« Alors il nous faudra garder l’ancien Droit Canon, en en prenant les principes fondamentaux et comparer avec le nouveau Droit Canon pour juger le nouveau Droit Canon.» (Mgr Lefebvre, Conférence, 15 mars 1983, Écône)

« Ce sont de grandes difficultés pratiques que nous prépare le nouveau C.I.C. D'un côté, on ne peut complètement l'ignorer, et de l'autre il est dans ses affirmations principales une codification juridique de l'esprit du Concile complètement inacceptable, comme par exemple dans le texte de présentation et dans les canons 204 et 844. En conséquence nous avons cette année interrompu l'enseignement de cette discipline, en vue de la reprendre l'an prochain à peu près de la manière suivante: l'orientation fondamentale pour l'étude et la pratique est et demeure le Codex de 1915; dans une deuxième étape des adaptations sur le plan purement disciplinaire s'imposent avec le nouveau Code » (Cor Unum n°17, février 1984)

Monseigneur propose la pratique suivante. Ne pas accepter de sauver ce « droit canon inacceptable » et ne pas le prendre comme « règle et mesure ». En effet, s’il faut « juger ce nouveau code », c’est bien qu’il n’est pas la « mesure et la règle » et qu’il faut le « juger » selon une autre « mesure et règle », le code de 1917. Il s’oppose donc aux instituts acceptant ce code en tant que code, règle et mesure. Il propose de prendre le code de 1917 comme règle et mesure, comme référence. Cependant, il ne proposera pas de faire fi de ce code et de nier ses dispositions bonnes et ses changements justifiés. En effet, selon le Cor Unum n°17, écrit 7 années avant le décès de Monseigneur, « on ne peut pas complètement l’ignorer (le CIC de 1917) ».

Cela se confirmera par les propos d’un canoniste de la Fraternité Saint Pie X, l’abbé Pivert. Celui-ci fera cetteconférence le 14 juillet 1990. Il est important de noter que cette conférence s’est donnée du vivant de Monseigneur Lefebvre et que le grand archevêque assistera partiellement à celle-ci.

« À supposer que ce nouveau code soit valide, nous allons le ramener à l'ancien code qui va être sa mesure. Donc en pratique nous allons prendre comme mesure l'ancien code et nous allons juger du nouveau en fonction de l'ancien. Il va demeurer que nous allons à avoir à appliquer la loi ancienne à des situations concrètes et que manifestement, en plus, deuxièmement par la crise, la loi ancienne ne va plus toujours s'appliquer. Que troisièmement dans le nouveau code, il se peut qu'il y ait des dispositions bonnes, fruits de la sagesse de quelques pasteurs, dispositions qu’on n’a pas voulu écarter parce que sinon le code aurait été trop scandaleux. Devons nous en priver nos fidèles ?  (…) Il va falloir faire des exceptions aux règles anciennes (ancien code) parce qu’il faut quand même bien admettre que la crise dans laquelle nous sommes ne nous permet plus d'appliquer comme autrefois les règles anciennes. (…) Serait-ce légitime sous prétexte que nous sommes des intégristes de nous borner à un droit figé ? (…) »

Que penser du Cor Unum n°41 de mars 1992 ?

Dans le Cor Unum 41, de mars 1992, on peut lire :

3. Mgr Lefebvre, malgré toute sa sagacité, n'a pas cru pouvoir trancher la question de la validité de la promulgation de ce code, mais son contenu comme les principes énoncés dans la lettre apostolique de promulgation (25 janvier 1983) la lui faisaient tenir comme douteuse. En ce cas, selon le canon 15 (nc. 14) cette législation nouvelle n'urge pas. Dans cette situation, selon le canon 23 (nc. 21), le code de 1917 n'est pas présumé révoqué, mais la nouvelle législation doit être ramenée à la précédente et si possible conciliée avec elle. Les principes directoires de cette délicate conciliation suivent.

4. Le code de 1917 reste la référence, en ce sens qu'il contient l'esprit de l'Église à l'état pur et que nous le suivons par principe et dans une large mesure.

5. Cela ne signifie pas que nous ne devions rien retenir du nouveau code. En effet d'une part la législation de l'Église, même codifiée, ne forme pas un tout inséparable, de telle façon qu'on doive tout accepter ou tout refuser, et d'autre part certaines normes du nouveau code sont justifiées, soit parce qu'elles apportent une simplification utile, ou qu'elles correspondent à un développement homogène de la pratique de l'Église ou à une meilleure adaptation aux circonstances. Rien n'empêche donc, mais au contraire il semble indiqué de retenir ce qui est bon de la nouvelle législation et de l'harmoniser avec la législation du code de 1917. (Cor unum, n. 41, p.12)

Certains affirment que ce Cor Unum ne correspond pas à la pensée de Mgr Lefebvre, et qu’il s’agit purement et simplement d’une trahison de l’archevêque après sa mort.

Nous répondons que ce Cor Unum correspond au Cor Unum de février 1984, précédemment cité :

 

 

Ce texte a été écrit dans le bulletin interne des prêtres de la FSSPX 7 ans avant le décès de Mgr Lefebvre. Il était donc au courant et ne s’est pas opposé à cet écrit. On peut affirmer sans complexe qu’il a consenti à ces lignes affirmant qu’il est « complètement inacceptable » dans « ses affirmations principales ». Selon lui, il était donc acceptable ponctuellement, sur des éléments secondaires.

Quelle est l’attitude actuelle de la FSSPX concernant le nouveau droit canon

Actuellement, la FSSPX reçoit la juridiction ordinaire pour les mariages. Nous déplorons cela car les fidèles se trouvent dans une situation où ils sont désormais soumis à ce code, car mariés sous cette législation. Au vu de ces divers éléments, nous soutenons le clergé de la « résistance » ainsi que Monseigneur Williamson, fils épiscopal de Monseigneur Lefebvre.

 Objections

Objection : 1

Vous nous dites que l'on ne peut pas accepter le nouveau code comme règle et mesure, et que Mgr Lefebvre était de cet avis. Mais il a signé le protocole d'accord du 5 mai 1988 contenant cette phrase : Nous promettons de respecter la discipline commune de l’Église et les lois ecclésiastiques, spécialement celles contenues dans le Code de Droit canonique promulgué par le pape Jean-Paul II, restant sauve la discipline spéciale concédée à la Fraternité par une loi particulière.

Ne faites vous donc pas erreur dans votre analyse ?

 Réponse :

 

En effet, mais Monseigneur a pu signer cette phrase car dans le même document, il déclare qu'il critiquera les points non conformes à la Tradition du concile et du code de 1983. En effet, le troisième point de la même déclaration dit :

 « A propos de certains points enseignés par le concile Vatican II ou concernant les réformes postérieures de la liturgie et du droit, et qui nous paraissent difficilement conciliables avec la Tradition, nous nous engageons à avoir une attitude positive d’étude et de communication avec le Siège apostolique, en évitant toute polémique. »

Le critère d'acceptation de Mgr Lefebvre, sa règle et sa mesure, c'est la Tradition. Concernant le code, il s'agira donc du code de 1917. Mgr Lefebvre confirme cette interprétation par ses propos du 15 juin 1988 :

« Mais comme l’article 3 de la partie doctrinale du protocole assurait que nous pouvions reconnaître qu’il y avait des points dans le Concile, dans la liturgie et dans le Droit canon qui n’étaient pas parfaitement conciliables avec la Tradition, alors cela nous a satisfait. En quelque sorte on nous donnait satisfaction sur ces points-là. Cela nous permettait de discuter des points dans le Concile, dans la liturgie, et dans le Droit canon. C’est ce qui nous a permis de signer ce protocole doctrinal, sans quoi nous ne l’aurions pas signé. » (Conférence de presse à Ecône, 15 juin 1988)

 Conclusion :

 Le nouveau code, même selon Mgr Lefebvre, ne peut être la règle et la mesure. C'est bien le code de 1917 qui doit demeurer cette règle et mesure. Cependant, il tiendra à ramener le nouveau droit à l'ancien. Nous voyons donc que la FSSPX a eu une attitude fidèle à son fondateur, mais seulement jusqu'à la réception de la juridiction pour les sacrements, car la mettant en pratique, elle devient soumise au nouveau code. Elle doit donc désormais en pratique, accepter ce code comme règle et mesure. C'est cela que nous déplorons.
 

Objection n°2 :

Comme dit dans la réponse à la première objection, Mgr Lefebvre a déclaré ceci :

« Mais comme l’article 3 de la partie doctrinale du protocole assurait que nous pouvions reconnaître qu’il y avait des points dans le Concile, dans la liturgie et dans le Droit canon qui n’étaient pas parfaitement conciliables avec la Tradition, alors cela nous a satisfait. En quelque sorte on nous donnait satisfaction sur ces points-là. Cela nous permettait de discuter des points dans le Concile, dans la liturgie, et dans le Droit canon. C’est ce qui nous a permis de signer ce protocole doctrinal, sans quoi nous ne l’aurions pas signé. » (Conférence de presse à Ecône, 15 juin 1988)

D'après cette déclaration, Monseigneur applique les mêmes critères au code qu'au concile et à la nouvelle liturgie. Or il n'a jamais accepté la nouvelle liturgie, même partiellement. On ne peut donc pas dire qu'il ait accepté le code nouveau, même partiellement.

Réponse :

Mgr Lefebvre n'a jamais accepté le rite de Paul VI car il est entièrement mauvais. En effet, Mgr Lefebvre déclara :

« Cette Réforme étant issue du libéralisme, du modernisme, est tout entière empoisonnée ; elle sort de l’hérésie et aboutit à l’hérésie (...) ». (Déclaration du 21 novembre 1974)

Mgr Lefebvre a appliqué son principe général, garder ce qu'il y a de bon, mais il n'y avait rien à garder dans cette messe bâtarde car elle est toute entière empoisonnée.

 En revanche, certains points du concile qui sont bons, ce qui est très rare dans ce maudit concile, il les a acceptés et appliqués. Par exemple, l’obéissance de Mgr Lefebvre au décret conciliaire « Optatam totius ». En effet :

« il s’est inspiré du droit canonique, d’un passage du décret conciliaire et fort peu du règlement du Séminaire français de Rome » (Marcel Lefebvre, une vie par Mgr Bernard Tissier de Mallerais, Clovis, 2002, p. 438.)

Il déclarera même sur ce sujet :

« Éminence, nous sommes peut-être les seuls à la suivre, votre règle ! » (Mgr Lefebvre dans Rivarol, 5 avril 1973)

« Il est peut-être le seul (le séminaire d’Écône) qui corresponde non seulement à la tradition de l’Église, mais au décret de Vatican II sur la formation des prêtres. J’ai eu d’ailleurs l’occasion de le dire un jour au cardinal Garrone qui ne m’a pas démenti. » (Interview avec Louis Salleron le 15 janvier 1976)

On voit donc que l'argument comparant la liturgie d'avec le code de 1983 ne vaut pas. En effet, la nouvelle messe est « entièrement empoisonnée » alors que le code moderne ne l'est pas. Nous mettons au défi quiconque de trouver une citation de Mgr Lefebvre déclarant que TOUT le concile et le droit canon sont empoisonnés. Par contre, nous en avons où il déclare que la messe Paul VI est entièrement empoisonnée. 

Monseigneur Lefebvre, à propos du code moderniste dira même qu’il possède des modifications utiles. Cela concorde avec les propos précédemment entendu de l’abbé Pivert :

« Nous sommes malheureusement obligés de répondre que, malgré certaines modifications utiles, l’esprit qui a présidé à cette refonte générale est le même que celui qui a inspiré le changement des livres liturgiques, des catéchismes et de la Bible. » (Lettre aux amis et bienfaiteurs, le 07 mars 1983)

Ce propos est clair. Selon lui, ce code est pourri par son esprit, mais malgré lui, certaines de ses dispositions sont bonnes. Il ne suivra donc pas ce code, mais refusera de nier ses points utiles et bons. Il demandera de juger le  nouveau code de 1983 en gardant le code de 1917 comme repère, comme règle et mesure. Son code de référence reste donc celui de 1917, mais les meilleures adaptations aux circonstances actuelles et présentes dans le nouveau code doivent être prises en compte. C’est tout l’esprit de Mgr Lefebvre et du Cor Unum de mars 1992.

De toute façon, les personnes jugeant le nouveau code comme le concile ou le rite bâtard doivent appliquer le principe de Mgr Lefebvre concernant le concile :

« Pour moi – pour nous, je pense – dire qu’on voit, qu’on juge les documents du Concile à la lumière de la Tradition, cela veut dire évidemment qu’on rejette ceux qui sont contraires à la Tradition, qu’on interprète selon la Tradition ceux qui sont ambigus et qu’on accepte ceux qui sont conformes à la Tradition » (Conférence spirituelle donnée à Écône le 10 janvier 1983)

 

Objection n°3 :

Ne dit-on pas que Mgr Lefebvre a affirmé que « le nouveau droit canon est pire que le concile » ? Avec un tel propos, comment penser qu’il contienne des dispositions utiles ?

Réponse :

Mgr Lefebvre tiendra ces propos le 29 avril à Stuttgart. Nous ne possédons pas l’enregistrement, mais une transcription anglaise est parue dans la revue « Angelus ».

 Mgr Lefebvre, sur des erreurs précises du nouveau code affirmera :

En effet, dans ses erreurs, pour ne pas dire ses hérésies, ce code pourri par son esprit va plus loin que le concile. Et Mgr Lefebvre utilise l’expression « pire que le concile » concernant ces points, mais pas en parlant de l’ensemble de ce code. Il serait faux d’affirmer que Mgr Lefebvre a déclaré : « Le droit canon (pris dans son ensemble), est en soi pire que le concile (pris dans son ensemble) » En disant cela, nous parlons bien sûr de la gravité de l’objet (le droit canon), et non des conséquences graves de cet objet. Car en effet, mettre l’erreur sous forme de loi, est bien plus grave de conséquence que l’erreur elle-même.

Quelle est votre autorité pour traiter de ce sujet ?

La question est légitime. Nous n’avons aucune qualité pour traiter de droit canonique, et c’est pour cela que nous en sommes restés à exposer la pensée de Mgr Lefebvre, comme des historiens pourraient le faire à l’avenir. Par exemple, il n’est pas nécessaire d’être anatomiste pour décrire la pensée de Georges Cuvier, qui s’opposait à celle d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire concernant « l’unité du vivant ». Un historien pourrait le faire.

D’ailleurs concernant notre sujet, le droit canon ; nous n’avons aucun problème avec ceux qui disent : « On ne peut rien garder de ce code, rien du tout. Il est entièrement pourri ! ». Nous disons même qu’ils ont peut-être raison. Cependant, ces personnes doivent avoir l’honnêteté intellectuelle pour admettre que Mgr Lefebvre n’a pas défendu cette position.

 

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